Le bandeau titre sera différent.
Que pensez-vous de l'illustration ?
Moi, j'aime bien. Elle a été réalisée par Zedeven.
J'attends vos réactions...
Que va devenir la série du buveur d'encre ? Quand va-t-elle s'arrêter ?
Petit historique des derniers épisodes...
Le buveur d'encre n°7 :
J'avais proposé à Nathan un texte qui s'intitulait La grande peur des buveurs d'encre (sur l'éventuelle fin des livres au profit des livres électroniques...). L'éditeur l'a refusé, le trouvant trop compliqué pour la tranche d'âge visée.
J'en ai écrit un autre, Le petit buveur d'encre orphelin, qui paraîtra en juin 2010. Celui-là a beaucoup plu à l'éditeur. Tant mieux !
Le buveur d'encre n°8 :
Je l'avais écrit au mois de novembre pour une parution en 2011, avec pour titre Le buveur d'encre au royaume du noir. L'éditeur l'a jugé intéressant mais un peu en décalage avec l'univers familier des autres titres de la série. Réfusé, donc.
Il m'a proposé (elle...) de créer un nouvelle série autour du "royaume du noir" (royaume des morts, des morts-vivants et des squelettes), ce que je suis en train de faire, avec une fille comme personnage principal : ça s'intitulera peut-être Fériel au royaume du noir...
Concernant la série du buveur d'encre, je ne désarme pas et je vais proposer un autre buveur d'encre n°8 (j'ai déjà ma petite idée, mais rien ne presse).
Et pour achever la série du buveur d'encre, j'ai l'intention de reprendre La grande peur des buveurs d'encre en le rendant plus abordable.
La série comptera donc 7 titres (sûrs), peut-être 8 ou peut-être 9...
Mais pas 10 !
Tout ça pour vous dire qu'il y a derrière chaque livre un travail insoupçonné...
L'avis de Ricochet La vie d’Alexandre Legrand n’est guère facile lorsque nous faisons sa connaissance. Il a 13 ans, il est handicapé à la suite d’un accident de voiture et ses parents sont morts dans le crash de leur avion personnel. Son oncle et tuteur l’a placé dans une institution isolée du reste du monde, qui accueille de très riches orphelins, l’orphelinat Crésus. Alexandre se déplace dans un fauteuil roulant très sophistiqué, il y est aidé par une jolie et jeune AVS, Samantha, qu’il aime beaucoup. Il n’a guère envie de se rapprocher des autres pensionnaires, refuse de croire à la mort de ses parents et ne supporte pas Belrogue, l’odieux professeur de mathématiques. Seul Brindavoive, que les élèves surnomment affectueusement Brinda, trouve grâce à ses yeux. On peut être très riche et très malheureux. Alexandre Legrand se sent seul au monde et le plus souvent impuissant, cloué dans son fauteuil high tech, qui dissimule ordinateur et téléphones portables, entre autres petites merveilles technologiques. Bientôt, d’étranges événements surviennent dans le paisible et très chic orphelinat Crésus, que dirige la singulière mademoiselle de sainte-Agathon. Certains élèves font de très violents cauchemars, Samantha est agressée sauvagement dans sa chambre, un monstre semble rôder dans les lieux, se repaissant de la tristesse ambiante. Alexandre lui-même change. Une énergie inconnue s’empare de lui parfois lorsqu’il est en colère et il peut alors soulever des objets par la seule force de sa volonté. C’est qu’Alexandre est en fait un Surnatureur et qu’il est destiné à combattre les monstres hantant le pensionnat. Il apprend aussi bien d’autres choses, mais ceci est une autre histoire que l’on découvrira sans nul doute dans le prochain volume. Alors patience … Ce roman est très agréable à lire. On y entre aisément et l’on s’y installe avec plaisir, découvrant les habitants de ce lieu étrange qu’est le pensionnat. Si l’on se demande au début si l’on n’est pas dans une sorte de remake d’Harry Potter, auquel il est fait d’ailleurs explicitement référence, l’histoire prend rapidement une autre tournure et le fantastique de Eric Sanvoisin n’est pas ancré aux mêmes racines. Alexandre est un personnage intéressant, dense, riche de ses contradictions, qui évolue au cours de l’histoire, qui apprend à surmonter ses réticences et ses handicaps, qui s’épanouit malgré les difficultés auxquelles il est confronté. Les personnages secondaires sont tous réussis également, qu’ils soient bons ou méchants. On attend donc la suite ! |
Catherine Gentile |